Les pesticides, c'est NON et tout de suite !


A Ambres, la projection du film « on nous enfume » - « Agro-industrie, quand la pomme nous empoisonne la vie » a été suivie d'un débat fort en émotion et riche lors d'échanges avec des victimes de pesticides.


Anciens professionnels du mode agricole, des témoins ont tenu à apporter leur soutien à notre lutte avec comme leitmotiv, "la lutte doit converger vers des actions pour la cessation immédiate de l'usage de tous les produits phytosanitaires", il n'en est pas de bon, il n'en est que de mortels.
Les moratoires pour la cessation de ces usages sont un non sens car ils couvrent des conséquences mortels pour tous ceux qui les supporteront.


Cesser les phytosanitaires oui, mais pas demain, AUJOURD'HUI.


Un message fort et aussi des expériences rassurantes : s'il est commun d’entendre que le bio ce n'est pas « rentable », les témoins venus de Bretagne, nous disent comment ils se sont développés en bio avec une incidence positive sur leurs exploitations, la diminution de la production étant largement compensée par la suppression des frais de traitements fongicide, pesticide, herbicide ; un retour vers une agriculture respectueuse de l'environnement et de la vie.


Une séance particulièrement dense, également, dans le domaine des mesures prises par les mairies dans la mise en place des anémomètres. Seul le maire de la commune de Lavaur s'y oppose avec des excuses fallacieuses.


L'intervention du candidat député de la NUPES, Julien Lassalle, conseiller communautaire, prend en compte cette obligation d'abandon des pesticides, il en appelle au bon sens.
Il prend acte également que la lutte citoyenne, que les bénévolats des associations ne permettent pas une efficacité immédiate et en appelle aux élus des collectivités locales pour un soutien financier mais aussi logistique. Affirmer que les conseils municipaux sont en synergie avec cette lutte est une nécessité, un impératif qui est dans le portefeuille des maires en charge de la protection de la santé de leurs administrés.


Une projection et un débat qui ne font pas oublier l'actualité judiciaire du moment puisque les coproducteurs du film, la réalisatrice font l'objet d'une assignation à comparaître devant le tribunal judiciaire de Castres pour avoir prétendument porté atteinte à l'image de le SCEA DOMAINE DE FONTORBE.


La démarche de Fontorbe est d'une grande transparence : faire taire les associations de défense des riverains en les contraignant financièrement.


Un appel aux dons est lancé pour couvrir les frais de justice exposés pour la défense des mis en cause, les frais d'avocats s'élèvent provisoirement à 8500 €.


 

 


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