Eclairage public, discrimination et couillon !
Extinction de l'éclairage public de 23h30 à 5h30 !
Partout ? Non !
Parce qu'à Lavaur (et nulle part ailleurs) seront maintenues éclairées les zones couvertes par la vidéo protection.
Parce qu'à Lavaur et nulle part ailleurs, les caméras sont aveugles la nuit !
Curieusement le journaliste de "La Dépêche" ne s'en étonne pas, pas plus que l'opposition qui sait revendiquer l'idée mais se coule voluptueusement dans les errances d'une mesure bien loin d'être satisfaisante en termes d'économie mais aussi de gestion de la crise climatique.
Il faut reconnaître que "La Dépêche" n'est pas à une approximation près : elle écrit que le maire de Lavaur est UMP, un parti transformé en... 2015 pour devenir LR sous une forme plus radicalisé et particulièrement climatoseptique tout comme ses homologues de "renaissance" qui devait faire du quinquennat de Macron II un quinquennat écologique.
Donc pour l'éclairage public, là où se dressent des vidéos protection inutiles (de surcroit aveugles dans le noir), que la lumière soit !
Pourtant les autorités policières (nationales) ont rendu compte que l'éclairage nocturne n'était pas un frein à la délinquance, au contraire l'obscurité avait pour effet d'obliger les potentiels malfrats à utiliser des lumières plus facilement repérables la nuit.
Mais dans les autres quartiers... pas de vidéo donc pas de lumière. Ce qui, selon le raisonnement du maire, les met à la merci de bande de voyous qui faute de grives dans le centre ville, au Pignè et à Mazas, viendront rançonner les nombreux merles des autres quartiers.
Il y a là une discrimination coupable, et l'on ne peut compter sur les élus "Lavaur Citoyenne" pour dénoncer cela, ils préfèrent parler de... "bon début" mais sont bien incapables de se projeter et de proposer un vrai projet qui irait dans le sens des prescriptions de leur parti "Renaissance" qui faisant plutôt figure de faire valoir d'un maire qui ne met pas en place une vraie politique énergétique se contentant de petits gestes écologiques.
Bien évidemment que l'éclairage public doit être éteint partout et pas que pour le bien des insectes et oiseaux, pour la réduction de la pollution visuelle mais parce le temps de la sobriété est désormais venu et que le mot trop tard est dans la seringue !
Un arrêté municipal prescrivant aux commerces d'éteindre lors de la fermeture de leurs locaux tout éclairage serait également une mesure de bon aloi.
Bien sûr il faut rechercher des vraies solutions qui font abstraction des modus vivendi qui ont conduit aux abus que nous connaissons.
A Lavaur, l'élaboration du PLU est un moment pour définir des nouveaux cadres, effacer des procédures qui vont à l'encontre de la gestion des ressources.
Dieu(s) nous pardonnerait sans aucun doute l'installation de panneaux photovoltaïques sur la cathédrale et autres lieux de culte, la république se satisferait d'installations de ce type sur tous les bâtiments publics et cela même à côté d'un lieu de recueillement...
Imaginons ce que deviendrait la facture électrique si nous avions cette sagesse.
Mais à Lavaur le pouvoir est dans les mains d'un maire LR, d'une cheffe de file "Renaissance", alors les premiers panneaux voltaïques sur la mairie... je ne les verrai pas !
Chacun va se confiner dans des postures frileuses calquées sur des habitudes de gestion étrangères à la crise qui aujourd'hui ravage la terre et pas que dans des contrées lointaines.
La crise climatique est chez nous et il nous faut sortir de ces ornières législatives qui obèrent des solutions évidentes au profit... des profits !
Aussi quand "La Dépêche" écrit que la sobriété a le vent en poupe à Lavaur, c'est une information fausse, Lavaur est à la traine quant aux mesures drastiques qui doivent être adopter pour aller vers une autonomie énergétique possible.
Et ne jetons pas l'anathème sur le maire et ses aficionados, l'opposition en ne faisant pas son job est le facilitateur d'errements mortifères et accrédite la politique des petits pas quand pluies diluviennes, tornades, cyclones, canicules, fontes des neiges sont devenus des lieux communs.
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