Quand un maire, ancien sous-préfet, vient au secours de Carayon !

 Le syndrome de l'A69 plane sur l'opération de Bel Air !

PASSER EN FORCE - MOBILISER TOUS ET N'IMPORTE QUI 

Ainsi après la lecture de l'article de la Dépêche, le maire de Saint-Gauzens (un petit millier d'habitants), déclare que c'est "une très belle opération"... Il n'en connaît que ce qui est dit dans le journal.

Humour...  Ferait-il ce type d'opérations pour la dédier aux associations de sa commune ?

Donner des leçons pourquoi pas, mais les apprendre avant c'est mieux !

Il prétend que les opposants ne seraient pas certains de leur fait !

Ce n'est pas parce qu'il n'a pas compris les tenants et les aboutissants de la démarche auprès du Préfet qu'il doit se livrer à des élucubrations indignes d'un ancien fonctionnaire !

Rien n'indique que l'objectif n'est pas la saisine du tribunal administratif, mais la délibération étant exécutoire dès sa transmission au Préfet, le temps reste pour cette action.

L'urgence est d'informer, le Préfet (et oui monsieur l'ancien sous-préfet, si les lois sur la décentralisation de 1982 ont bien supprimé la tutelle de l’État sur les collectivités locales, elles ont mis en place le contrôle de légalité et c'est à ce titre que le Préfet a été saisi), les conseillers municipaux surpris en séance et bien sûr les vauréens ! Normal c'était une opération secrète menée par le maire !
Une procédure qui n'a pas fait sourciller l'ancien sous-préfet...
Les médias ont joué leur rôle avec diligence et pertinence.

C'est chose faite !
Merci au groupe d’action territorial (GAT) d’Europe écologie les Verts pour leur vigilance et leur action.
Maintenant on sait !

Ce qui n'est pas le cas, à l'évidence de ce maire qui n'a pas assisté au conseil municipal, qui n'a pas lu la délibération pas plus qu'il n'a eu connaissance du recours au Préfet.
S'il avait lu la délibération, il aurait constaté que c'est un avis de la DDFP qui est cité dans la délibération et qui est soi-disant jointe. Ce qui n'est pas le cas et il ne peut être exigé que ce qui est énoncé.
Dire que ce se sera un document joint à la vente est une lapalissade, dire que le maire n'est pas obligé de suivre l'estimation est une sottise : L'avis des Domaines peut ne pas être suivi à condition pour le conseil municipal de motiver sa décision. En raison de négociations possibles et admises, le prix peut s'écarter de 10 à 15 % du prix déterminé par les Domaines. Cette marge peut aller au-delà de cette fourchette si un intérêt général le justifie. Accueillir des associations, stocker leur matériel sur plusieurs milliers de m² n'est évidemment pas un intérêt général)
Inutile de faire son donneur de leçon quand on ne connait pas la matière !

Juste des élucubrations pour conforter le maire de Lavaur dans ses errances monarchiques !

La motivation, obligation pour toute délibération doit reposer, particulièrement pour une opération de plus de 4M€ sur l'intérêt public, et toutes les digressions de Carayon pendant la séance du conseil puis sur la vidéo sur facebook ne sont pas de nature à emporter la conviction qu'il s'agit d'une opération dans l'intérêt général !
Le maire Carayon le sait, il ne les a pas reprises dans sa délibération qui se trouve en contradiction avec le vote proposé !
Les magistrats du tribunal administratifs se feront leur conviction à l'aune des nombreuses irrégularités et prononceront la nullité de la vente le cas échéant.
Car il ne faut se faire d'illusion, cette opération de la Gravette n'a pas Bel Air !


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