Vous avez dit mariage ?

 Un mariage où la mariée est maltraitée, bafouée, suppliciée !

Quel exploit le maire a-t-il réalisé en donnant à l'ARS et à la ministre sarkozienne (Roselyne Bachelot, ministre de la Santé et des Sports)  un gage de ferveur en démantelant notre service hospitalier.

S'il avait mis la même énergie à défendre ce service public de santé qu'il a mis pour la cathédrale Saint Alain, sûr qu'il y aurait pléthore de personnel et que l’hôpital de Lavaur serait une oasis dans le désert médical organisé par l’État.

Mais le maire ne cesse de rabâcher qu'il a marié Lavaur au CHU de Toulouse... c'était du temps où il espérait un ministère, une place au soleil.
Il n'a pas eu ce ministère, ne conservant au fil des ans et de plus en plus difficilement un électorat qui ne représente finalement qu'un petit quart de la population.

De maltraitance en maltraitance, la santé de l'hôpital se dégrade, certes il y a eu le scanner, il y aura l'IRM, mais à quel prix, pour quelles souffrances ?

L'EHPAD abandonné, il se fera dit le maire, en fait il n'en sait strictement rien.
Il se vante d'avoir "récupéré" 2,6 M € auprès de l'ARS... au prix d'un déjeuner de travail convivial (50 € par personne et une bonne bouteille de vin)!
Pitoyable de résumer une séance de travail autour de l'IRM, l'EHPAD et des crédits par la suggestion que les dirigeants de l'ARS sont sensibles à l'environnement de travail.

Nul doute, comme l'a fait justement remarquer la conseillère d'opposition Albouy-Pomponne, que l'ARS débloque des crédits à d'autres instances dans des réunions où seule la carafe d'eau est de la partie !

Et que ce n'est pas grâce à ce qui pourrait s’apparenter à des avantages en nature que Carayon a obtenu une rallonge budgétaire, la négociation a vraisemblablement tourné autour de l'abandon de l'EHPAD !
Mais c'est très significatif de la mentalité et de l'état d'esprit d'un maire qui jongle avec des idées de projets, qui est incapable de construire sérieusement un avenir pour sa commune et qui n'est finalement capable que de faire des déclarations totalement hors sol.

Cette réunion du conseil municipal est significative de l'inconséquence d'un maire qui abandonne ou diffère la construction d'un EHPAD, pour pallier les impérities de gestion d'un hôpital en injectant des crédits - non renouvelables et insuffisants, qui dans un autre dossier fait "un coup" en réalisant l'achat inconsidéré et considérable d'un immeuble de plus de 5400 m² pour satisfaire des besoins qui ne sont même pas recensés au delà du 10ième au motif que "d'autres services publics" pourraient s'y adjoindre.
La dette est insupportable et le maire l'aggrave stupidement.

Oui le public était "nombreux" (en fait 30 personnes mobilisées autour du projet de maison des association), oui ce public, acquis à la cause de Carayon a applaudi... mais à quoi ?
A l'abandon du chantier de l'EHPAD ?
A un achat d'un immeuble dont la gestion n'est pas évoquée et le coût est finalement incontestablement au-dessus des moyens de la commune ?

Non Carayon, le citoyen ne peut être libre et heureux quand vous vous affranchissez des règles.


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