Oui aux jeux... Non aux vieux

 La politique de Carayon, n'est pas vraiment nouvelle mais terriblement discriminatoire. 

Sous une apparente disponibilité quant aux activités associatives, sous une véhémence financière en direction de ce qui concerne les sports, jeux, apéros, pots et autres manifestations gustatives, Carayon n'œuvre pas pour la mise en sécurité de nos séniors. 
Pas seulement physique, la sécurité doit être également morale, elle doit participer au bien être, à la reconnaissance après une vie de travail, elle doit offrir un cadre de vie en cohérence avec les difficultés liées à l'âge et à l'environnement, une disponibilité et une écoute médicale de tous les instants.

Mais les vieux, pour Carayon, ce sont des repas annuels, des après-midi dansants et autres manifestations ludiques, rien de structurant pour nos séniors. 

Militer pour avoir une IRM ? C'est de la frime quand il faut attendre des jours voire des semaines pour un rendez-vous médical.

Mais cela, la frime, c'est le domaine de Carayon, il s'y épanouit avec volupté.

Il se vante d'obtenir des subventions à tout va, il décroche l'installation d'une IRM - bon certes il a mis le temps, le temps de deux campagnes électorales - et il n'est pas fichu de faire aboutir les travaux de construction de l'EPHAD. Ce n'est visiblement pas sa priorité !

Il n'est même pas capable de configurer sa voirie, notamment trottoirs, passages piétons et places handicapés en fonction, notamment, de ses concitoyens âgés. 

Il va nous présenter CA et BP , avec en première place, l'acquisition de Bel Air... Je ne reviens pas sur les chiffres de cet exorbitant investissement inutile et, qui plus est, d'une rare stupidité.

Ce n'est pas un investissement pour abriter un EPHAD ou des logements sociaux, non c'est pour "loger" des associations et des... services publics !
Le budget sera sans doute le moment des précisions sur cette occupation prévue dans six mois.
Son budget sera approuvé à l'unanimité des conseillers de la majorité qui, en le suivant aveuglément, épousent évidemment ses propos trop souvent scandaleux, qui sont ceux de l'extrême droite. S'ils n'étaient pas en accord avec ses postures et ses décisions, ils démissionneraient.
Nous aurons donc un budget qui pour un particulier conduirait droit à la commission d'endettement et pour une entreprise à une faillite ! 

Un budget qui, en fin de compte, sera ce que les lubies de Carayon en fera ! L'exemple de Bel Air, décidé autoritairement en fin d'année sans aucune concertation, montre à l'envi le peu de cas que fait le maire de ce qui est voté.
L'autocratie qui est le système que subit Lavaur avec la bénédiction de conseillers à la botte qui osent se féliciter de la gestion (en réunion du conseil) sur laquelle ils ne pèsent aucunement.

Lequel osera interroger le maire sur les raisons de sa trahison lors de l'exécution du budget 2024 : la mobilisation d'emprunts en toute fin d'année pour satisfaire aux prévisions d'investissement votées pour finalement les dédier à l'acquisition de Bel Air, acquisition dont ils n'ont eu connaissance que lorsque l'affaire était faite !

Quel sera le kamikaze qui tentera d'imposer au maire la communication de fiches d'opération exhaustives : Cathédrale Saint Alain, vidéo-surveillance... assurances aussi car il serait éclairant de mettre en lumière l'impact Bel Air sur le contrat ! Etc...

Quel est ce conseiller ou même quel adjoint qui fera le compte des dérives budgétaires qui consistent, chaque année à transférer des crédits "voiries" vers d'autres postes ?

Finalement un budget qui ne mettra pas nos ainés dans une situation rassurante et sereine, mais qui offrira à prix d'or des locaux pour faire... on ne sait quoi !

Mais si vous doutez... venez donc ce jeudi 10 avril à 18 heures  à la réunion du conseil municipal, vous saurez tout (ce que Carayon veut bien dire, et ce qu'il fera ou pas !).

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