Jugez par vous-même
Lavaur, le sacrifice immobilier est en marche avec la bénédiction de tous les conseillers !
Pour l'achat de l'avenue Malroux l'opposition s'abstient, elle interroge mais s'abstient !
Dans son discours préalable à la réunion du conseil municipal du 11 juin le maire affirme (2025-06-11-Discours-30-ans-lors-du-CM-du-11-juin-25.pdf)
" le marché de l’immobilier reprend même des couleurs "
Mais ce n'est à l'évidence pas la même couleur pour tous, et pour la ville de Lavaur la couleur serait grise, triste.
Aujourd'hui je vais vous raconter le "local" de l'avenue Malroux !
En 2020, le maire achète cet immeuble à une entreprise pour la somme de 225 000 €.
C'est une opportunité explique-t-il en conseil municipal, mieux même une affaire pour y installer la maison des associations. A l'époque, pas si lointaine - juste 5 ans - la surface est suffisante pour cette destination 265 m², le reste de l'immeuble étant constitué par un appartement en location.
Trois ans après seulement, c'est aux Mazasses qu'une opportunité se dessine (historique, ce qu'imagine Carayon a toujours trait à l'historique, sa marque de fabrique), pour une surface qui ne dépasse pas les 400 m².
Revenons à cet immeuble, inutile de rappeler que finalement le projet migre à Bel Air en prenant une ampleur démoniaque (plus de 5000 m²), pour vous décrire l'échange hilarant qui aura lieu en séance.
Ce n'est pas spoiler l'histoire de vous dire à présent que le maire va s'en sortir haut la main en ajustant un argument d'une stupidité d'une rare intensité.
La manière vaut surtout par la non réaction de l'opposition.
Donc, l'opposition s'interroge sur le prix retenu pour la vente : 186 000 € alors que le service des domaines a fixé la valeur vénale à 207 000 €
Magie du maire, dans un contexte où l'immobilier reprend des couleurs, ce qu'il acheté 225 000 € perd 39 000 € de valeur initiale en 5 ans et... 21 000 € de sa valeur vénale !
Nous pourrions craindre pour le maire : comment se sortir de cette impasse d'une implacable justesse : il s'est fait avoir ?
C'est mal le connaître il a une botte secrète ! Le locataire a payé un loyer (50 000 € pendant la période, on va croire cela car aucune importance pour la suite de l'aventure), donc logique à la Carayon : si le loyer est ajouté à la valeur de la vente contemporaine cela donne 236 000 €, c'est donc une affaire !
Oui c'est une affaire à la Carayon. S'il avait eu la curiosité de pousser son raisonnement plus avant, il aurait gardé le bien et le locataire pendant 20 ans et l'aurait revendu pour l'euro symbolique en claironnant faire l'affaire du siècle.
C'est tout simplement stupide. Il y a un appauvrissement de la commune et de son patrimoine, le bien vaut 207 000 € et si comme le prétend de DGS il y avait de nombreuses demandes, il est incompréhensible qu'il n'ait pas trouvé le bon acheteur au bon prix !
Le roi Carayon a encore frappé...
Je vous dis à très vite une histoire de coup de cœur concernant l'immobilier et sa vente...
N'ayez que des regrets, ne pas assister au conseil municipal c'est se priver de bien des occasions de se distraire.
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