Devoir de vacances - la dette

A Lavaur le plafond inacceptable pour la dette a explosé !

La dette c'est bien sûr, par voie de conséquence, l'effet impôts qu'il faut prendre en compte.
Et surtout ses retentissements sur la vie de la cité.

Le maire, pour des raisons politiques a mené, frontalement, deux actions qui aujourd'hui s'entrechoquent brutalement. Les effets de ses dérives vont être catastrophiques... sur les feuilles d'impôts fonciers : 

- une politique immobilière inconsidérée 

- le gel du taux communal de la taxe foncière sur le bâti pendant trop d'années.

En effet, ces dernières années, par fanfaronnade, bravade, il s'est livré à une opération d'une rare stupidité : il n'a pas augmenté de taux communal du foncier et cela jusqu'en 2024.
Alors qu'il était simple de constater que le bâti était, déjà, sévèrement taxé : 20 points de plus que la moyenne des communes de la strate !  



Il est désolant de constater que, dans notre ville qui devrait être synonyme de progrès et de transparence, le gel des taxes puis les augmentations votées et à venir ne font qu'augmenter cet écart face à l'urgence de réagir pour affronter le changement climatique, et donner un avenir à la commune.

Carayon est l'homme des records, il aime à se pavaner dans des classements où il fait apparaître Lavaur en première place dans des classements arbitraires, ne faisant que masquer une gestion des plus calamiteuses. Les chiffres peuvent briller, mais derrière cette façade se cache une misère financière qui n'inspire ni fierté ni espoir.

L'opposition, et notamment "Lavaur Citoyenne", a plié sous le poids des compromis issus de ses impérities et de sa totale ignorance de la gestion communale. Ne sachant pas dénoncer les errances de la majorité, elle se révèle complice d’une gestion chaotique, échangeant ainsi son intégrité supposée contre une illusion d'existence.
Une stratégie préoccupante qui, loin de défendre les intérêts des citoyens, favorise un statu quo apathique. Tout cela pour éviter de froisser un électorat déjà lassé par ses discours creux et déconnectés.


Nous voilà donc face à un paradoxe : rien n’a été entrepris pour faire preuve de franchise ou de transparence.
Le citoyen est tenu à l'écart des décisions et surtout de ce qui construit ces décisions.
Comme si nos esprits étaient jugés incapables de traiter l’information, d’accepter la réalité et d’en tirer les leçons nécessaires. La dette, évaluée à environ 30 millions d'euros, est devenue une ombre pesante sur l’avenir de nos enfants. Cette somme colossale ne se réduira pas miraculeusement ; au contraire, elle va hypothéquer notre quotidien pendant des décennies.


À quel prix bâtissons-nous notre avenir ? Quel héritage laissons-nous à nos générations futures ? Ces questions, malheureusement, semblent ignorées de l'ensemble des conseillers, majoritaires et d'opposition.

Il nous faut affronter la vérité, nul besoin de récits enjolivés qui dissimulent des erreurs lourdes de conséquences. Car au final, c'est notre silence, notre résignation qui scellera notre destin.

Ce premier chapitre du devoir "la dette" a fait un état des lieux politique et philosophique, le prochain sera la projection des conséquences de cette dette.

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