Fermer ou risquer le drame ?

 Lavaur Citoyenne patauge lourdement dans "son cas de conscience".
Tiraillée entre des critiques (justifiées ?) et son besoin de rallier un électorat bien fragile, elle dénonce - sans le dénoncer - ce qui serait un scandale de gestion communale.

Pour s'en sortir elle dégaine une stratégie d'une rare stupidité !

Jugez-en par vous-même !

Elle affirme que des locaux prêtés aux associations sont "hors des normes de sécurité... élémentaires"
MAIS, finalement ne fait pas son travail en ne le dénonçant pas réglementairement par crainte d'un arrêt de l'accueil et de la pénalisation des associations.

Donc son choix est bien d'accepter des risques extraordinaires en terme de danger pour... maintenir un accueil.

Sauf que ne pas le dire... et le claironner par le biais d'un média local est d'une hypocrisie insupportable et met en exergue l'irresponsabilité de ce "groupe" qui tente de ménager la chèvre et le chou et se conduit en couard.

Être dans l'opposition c'est beaucoup de travail, disent-ils. Il faudrait qu'ils s'y mettent sérieusement !

"On se prend des coups" pleurnichent-ils... Ils font tout pour cela !

Reste le problème de ''l'accueil des associations"... 

Qui va intervenir ?

Plusieurs hypothèses sont envisageables:
La première est que le maire, maintenant informé par voie de presse, diligente une enquête pour vérifier les dires de Lavaur Citoyenne, et en fonction des résultats ferme les locaux, les répare si c'est faisable techniquement et financièrement, ou accepte l'occupation car le risque n'est pas existant.
La seconde est que Lavaur Citoyenne fasse son job et saisisse le maire du dysfonctionnement grave qu'ils pensent avoir décelé, et en cas de non réponse qu'ils alertent le PR.
La troisième hypothèse serait que le PR s'auto-saisisse.

Dans toutes les hypothèses, après l'article dans la Dépêche du Midi, Lavaur citoyenne n'a plus d'autre alternative que d'informer formellement les associations des risques en parallèle à une saisine du maire et de ses services - notamment le directeur des services. Et pour continuer dans leurs errances, ils devraient saisir les services de l’État, particulièrement le Préfet qui préside la CCDSA.

Parce que NOUS, vauréens, désormais nous savons et il n'est pas acceptable d'attendre qu'il "y ait un  mort" pour réagir !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Association, l'alibi pour une acquisition scélérate !

Il n'a pas serré trop fort

Deux poids, deux mesures...