Il persiste et signe ! Pas de conflit d'intérêts !

 Emprisonné dans son apparente allégeance aux labo Pierre Fabre, notre député développe des postures pour le moins critiquables et sa pugnacité à dire qu'il n'y a pas conflit d'intérêts en devient touchante.

Il en est tellement peu sûr qu'il brandit sans cesse la menace d'une plainte... en diffamation, balayant d'un revers de la manche la bonne foi de ses contradicteurs, leur droit à la liberté d'expression et d'opinion.

Est-ce légitime d'empêcher de penser, qui peut bien interdire de partager une opinion ?

Qu'il démontre sa bonne foi, non pas à travers de fumeuses saisies du déontologue (à qui il n'a pas tout dit puisqu'il est contraint de le saisir à nouveau ! Et à qui il a dû communiquer une attestation sur l'honneur quant à l'actionnariat salarié de Pierre Fabre auquel n'a pas souscrit son épouse... sinon une troisième saisine serait indispensable !), mais à travers des faits et des éléments incontestables et non pas à travers d'extraits choisis d'un avis pas forcément représentatif de l'intégralité du document.
Cela reste d'ailleurs curieux de communiquer une partie d'un avis qui lui est personnel, d'en étaler quelques lignes dans les médias sur les plusieurs pages du texte intégral alors qu'il n'y est en rien obligé.
Manipulation ? ou pas...
Maladresse ? ou pas...

C'est à travers du prisme de ce qui tient à cœur au député, président, c'est à dire l'enrichissement personnel que le débat est l'objet de la colère du député.
Il s'en défend publiquement, le sien ou celui de son épouse, puisqu'il a nécessairement déclaré qu'il n'y a pas actionnariat croisé, et que le déontologue s'en est assuré, alors que c'est de toute bonne foi, compte tenu de la position professionnelle de l'épouse du député Terlier qu'il peut être penser, qu'en son temps, celle-ci ait voulu légitimement participer au développement du laboratoire.

Mais cela n'est finalement qu'un accessoire, le principal qui milite pour l'absence d'intérêts financier est bien qu'il n'y a pas de doute sur le devenir de cette A69 : si, un jour, elle est mise en service, elle ne sera jamais rentable avec un trafic qui est du tiers de ce qui est exigé habituellement pour obtenir des financements publics.
En fait d'intérêts, il y a fort à parier que c'est un déficit pérenne qui sera enregistré.
Son seul mérite aura été de saccager tout un territoire, de sacrifier tout un écosystème sur l'autel d'un lobby, d'avoir martyrisé gratuitement toute une faune et d'avoir massacré une flore alors que ce même lobby en fait le commerce pour "le bien être humain".
Restons sérieux : le gain de temps est illusoire un petit quart d'heure... qui va fondre au fur et à mesure de la prise de conscience des bouchons en entrée du périphérique toulousain. La mise en place de zones tampons limitées à 110 km/h est raisonnablement prévisible et réduira à néant le seul bénéfice de cette autoroute impasse.

Alors quels sont les moteurs de cet acharnement à vilipender les défenseurs de l'environnement ?
Quels motifs peuvent bien pousser un avocat conservateur modéré à insulter, à décrier, stigmatiser ceux qui ont la conscience du changement climatique et de l'urgence de ne pas aggraver, accélérer les phénomènes climatiques dramatiques ?
Quels sont les mobiles qui justifient cette mauvaise foi ?
Pour quelles raisons toutes ces gesticulations pour refuser l'évidence de l'écocide ?

Je pense (oui, j'ai le droit et j'ai même le droit de partager ma pensée) que pour migrer d'une posture de parlementaire costard cravate en celle d'un tribun virulent, intolérant et agressif, il y a forcément une carotte.
Elle n'est pas financière, elle pourrait donc résider dans la recherche d'une carrière politicienne, d'un égo malmené, d'une interaction entre épouse et labo pour une confirmation d'une position importante dans la structure, une connotation de défense de la famille, des intérêts de la famille au sens noble de l'acception qui n'exclut pas le conflit d'intérêts, qui l'aggrave car la famille n'a pas le pas sur la représentation citoyenne pour un député dans l'exercice de son mandat.

La solution serait de passer... la main comme semble le suggérer les lapsus du député !!!
Une façon chevaleresque de reprendre ses esprits !

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