Lavaur se fracasse contre l'iceberg de la légalité !
Le dernier conseil municipal avec en toile de fond une manifestation contre le fascisme larvé qui venait de frapper la commune, n'a pas été en contradiction avec le despotisme habituel qui règne quand Carayon préside. Une gouvernance politicienne (et non de gestion en citoyen avisé) qui joue avec l'assemblée et se moque d'elle sans vergogne.
Son attachement aux valeurs du rassemblement National n'est pas démenti par ses errements en matière de gestion de la ville.
Et, puisque l'on ne peut parler de tout, attachons-nous à l'essentiel du moment !
L'opposition évoque, avec opportunité, la situation du PLU...
Elle a surement estimé que le maire allait répondre sans coup férir, il ne l'a pas fait !
Il a passé la patate chaude au directeur des services...
Mais au préjudice de la Loi : l'article Article L2121-18 du code des collectivités territoriales prévoit bien que le public peut assister aux réunions et le directeur des services est un public comme un autre, mais l'alinéa 15 de ce même article autorise des auxiliaires qui assistent aux séances... sans participer aux délibérations. et par extensions aux débats : c'est un public ! En aucun cas il est imaginable que ce public prenne la parole pour apporter une réponse et des éléments de jugement surtout s'ils peuvent induire une position ou autre chose qu'une information.
Le directeur des services a jugé opportun de tromper l'auditoire et de surcroit de persifler.
NON, s'agissant le PLU, le retard actuel n'est pas imputable à l'AE.
D'ailleurs il n'est pas inutile de rappeler un article du 11 avril 2024 de la Dépêche du Midi qui faisait le point sur la situation de ce dossier :
"Après plus de vingt ans, le PLU (plan local d’urbanisme) de la ville n’est toujours pas terminé...En termes de calendrier c’est désormais un avis de l’autorité
environnementale qui est attendu pour pouvoir, enfin, lancer l’enquête
publique."
Sauf que, ou bien le dossier était incomplet et l'AE a demandé dans les quinze jours les documents manquants et alors le temps mis par le maire pour fournir les éléments a gelé l'avis de l'AE ou bien l'AE n'a pas formulé d'avis dans les deux mois ce qui emporte la poursuite de la procédure avec le quitus de l'autorité environnementale.
Donc les délais sont à décompter à l'aune des saisines de la commune, pas à la merci des déclarations fantaisistes et non étayées d'un salarié de la commune !
Et puis vingt ans ce n'est pas deux mois ou trois !!! Pourquoi ergoter pour quelques jours hypothétiques, le directeur des services a perdu là une belle occasion de respecter la loi en se taisant !
Le mensonge est patent, la commune n'a pas fait le job à temps.
Toujours pas de PLU en 2024, c'est à Lavaur et nulle part ailleurs.
Maintenant soutenir que l’enquête n'a pas été lancée en juillet parce que ce sont les vacances...
C'est un persiflage quand on se rappelle que pour le PLU "torchon" de 2018 la délibération a été proposée en juillet et l'enquête lancée en décembre pendant les vacances scolaires !
Une prolongation avait été prescrite devant la levée de bouclier que ce choix avait provoqué.
Faut-il aussi rappeler que l'actuel projet a fait l'objet d'une délibération en... JUILLET 2023 !
Avoir cette délicatesse en 2024 c'est bien se foutre du citoyen !
Tout comme on peut s'étonner, se scandaliser !, de ce que le bilan PLU présenté pour la mouture 2023 repose sur un mensonge qui en fait un vice de forme !
Non l'avis de la commissaire enquêtrice n'a pas été favorable !
Il était favorable sous des réserves qui ont conduit à recommencer à zéro !
La loi dit, dans ce cas, que l'avis est défavorable !
Cela en dit long sur l'attention qu'il faudra montrer lors du déroulement de l'enquête !
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