Le MAG "Tous pour le vaurais"
L'argent est le nerf du développement communal.
L'augmentation de la dette est, à Lavaur, exponentielle depuis l'arrivée de Carayon à la mairie...
Il est des dépenses qui rapportent ?
C'est le raisonnement que tient régulièrement le maire Carayon quand il se voit reprocher ses errances budgétaires.
Lavaur est donc riche !
Pensez : 20 ans avec environ 5 millions d'emprunts ou subventions par an...
Cela nous fait bien 100 millions ?
Nous avons quoi pour cette somme ?
Quelles sont donc ces richesses ?
Dans un souci d’honnêtetés (avec un s, je parle d'honnêteté morale et aussi politique) il faut purger les richesses (?) qui n’appartiennent pas à la commune :
Le centre aquatique ? la CCTA en est la maîtresse d'ouvrage, la propriétaire, même si, et là point d’hésitation usons de majuscules MÊME SI cela a coûté à la commune de Lavaur bien des dépenses judicieusement masquées par des imputations budgétaires parfois fantaisistes.
ESL ? C'est un service public de proximité qui a son propre budget. Le maire, es-qualité est président du conseil d'administration, certes, mais cela n'a pas de lien avec la commune.
Le centre hospitalier ? Le "mariage" évoqué par le maire trouve sa justification dans l'article L.6111-3-3 du code de la santé publique, rien de magique, rien d'original.
C'est simplement un GHT comme il en existe tant d'autres.
Un mariage de raison qui est à trouver dans un souci du maire de flatter le gouvernement de l'époque et aussi par la pression de l'ARS pour maîtriser les dépenses.
Un mariage dans la désolation, les biens matériels (scanner, IRM) ne peuvent se substituer à la déliquescence des notions humaines et à l'indifférence, au mépris d'une gouvernance empêtrée dans des considérations bien éloignées de la notion de service public.
Une gouvernance qui confond patient et client et qui martyrise son personnel.
Le tribunal ? La proximité de la justice balayée par l'envie de plaire à Rachida Dati qui saura accueillir en retour la fille du maire, Inès de Raguenel, dans sa liste de conseillers municipaux de Paris (15).
Alors nos sous ils vont où ?
Et sommes-nous si riches que cela, depuis plus de vingt ans les effets de cette manne carayonelle ne devraient pas être si discrets !
Les réseaux de fluides, une richesse parce garante du développement de la commune... MAIS
Ils périclitent, une saturation qui va être aggravée par le PLU qui est victime du syndrome de la "dent creuse".
Donc en fait de richesse, on oublie !
Le réseau routier, une obsolescence que des travaux d'opportunité ont du mal à cacher... de nids de poule en nids d'autruche nos véhicules sont bien malmenés.
Pour ce qui est de la prospérité, la voirie passe à la trappe de l'entretien légitime en étant victime des insuffisances de la gouvernance vauréenne !
La ligne budgétaire consacrée à la voirie est au demeurant la variable d'ajustement qui se voit au gré des urgences ponctionnée avec générosité.
A noter que entretenir ne rend pas riche, cela permet simplement de ne pas faire faire de "cavalerie" au budget fonctionnement et d'aggraver durablement la situation financière de la commue.
L'écologie, du carayonella tartiné à l'envi sur des programmes inexistants et des mesurettes éphémères ou très localisées.
Souvenons-nous du cocorico clamé lors de la mise en place des biquettes en la place du Théron...
Génial, fini les tondeuses bruyantes et peu écologiques... C'était dans le relevé de l'amélioration de la qualité de vie des habitants dans la lettre de mai 2023 du maire...
Vous vous souvenez ?
L'éco-pâturage pour l'entretien écologique des espaces verts au centre-ville...
Mais elles sont passées où les biquettes ?
La sécurité, juste plein de caméras, partout des caméras, toujours et encore des caméras, voilà bien des dépenses qui ne risquent pas de nous enrichir.
Par contre le déploiement de ralentisseurs parfaitement illégaux quant à leur implantation et profil ne cessent de fleurir au gré des caprices du maire.
Il serait temps qu'il prenne la mesure de ces dangers et qu'il y remédie sans coup férir avant qu'un accident ne le mette à la une de la Dépêche. Il ne pourrait pas, alors, évoquer une responsabilité sans culpabilité car il sait...
Les associations, il pourrait être imaginé que la distribution généreuse de subventions à des associations à peine nées serait porteuse d'une manne de retours financiers par le biais d'un tourisme endiablé.
En fait d'imagination, c'est de la science fiction !!!
Le patrimoine immobilier, il y a sous entendu une richesse potentielle, en fait c'est de l'immobilisation sans mise en perspective et sans plan de développement.
On achète... on verra, sauf que le marché immobilier n'est pas à Lavaur en pleine expansion, battu en brèche par Saint Sulpice La Pointe qui sous la houlette d'un maire EPR (bon Macron pour ceux qui n'ont pas suivi la dérive radioactive du parti présidentiel) dynamique et porté par ses accointances multi-politicienne mais terriblement opportunistes et indifférentes à ce qui touche au changement climatique aspire sans vergogne le développement démographique local.
La cathédrale... Je ne voudrais pas faire mon éternel mécréant, mais... quand même !
L'augmentation de l'attirance touristique est très ténue, voire inexistante, par contre l'intervention financière de la commune est annuelle et très significative, alors que la seule obligation serait de maintenir en l'état le bâtiment.
Les embellissements et autres dépenses de confort seraient légitimement supportés pas ceux qui le veulent, pas le contribuable républicain et athée pour plus de la moitié d'entre nous. Ou bien créer une ligne spécifique sur l'imposition, facultative dédiée à la cathédrale.
Chiche, on organise un référendum local.
Le cinéma... Fait son cirque ! Retenons la date : fin 2025 !
Aujourd'hui c'est plus un champ'tier qu'un chantier !
Ce qui n'empêche pas de s'interroger sur l'impact que cela aura sur la richesse de Lavaur.
Il est vraisemblable qu'une étude a été menée genre "business plan" permettant d'asseoir une assistance compatible avec une rentabilité, mais s'est-on interrogé sur le glissement des spectateurs vers des activités pré ou post "cinéma" propre à animer la ville ?
Quand je constate que l'étude des sols a été diligentée après toutes les démarches, je suis très septique sur l'éclairage apporté à cette projection indispensable.
Donc un cinéma sous concession (gestion et exploitation), une richesse pour d'autres !
La location contractuelle de 10 000€ par an et un intéressement sur le chiffre d'affaire ne risquent pas de mettre du beurre dans les épinards (bio et locaux ?) des repas portés !
Où le maire a-t-il péché que ses dépenses d'édification du cinéma enrichissent la ville ?
Pas sur les bords de l'Agoût... dont la réalisation après changement de bureau d'études s'éternise !
Alors à Lavaur, les dépenses cela appauvrit !
Et cela depuis plus de vingt ans.
Nous n'aurons plus bientôt que nos yeux aveuglés par moult promesses électoralistes pour pleurer sur notre crédulité.
L'ultra droite de Carayon aura masqué ses insuffisances et l'exemple de l'adoption du PLU n'est que la partie visible qu'il a de plus en plus de mal à cacher.
Les dernières législatives en mettant petit Carayon en échec marqueront, je l'espère, la fin de hégémonie d'un homme et de sa famille face aux urgences vitales auxquelles le changement climatique nous conduit.
L'ultra droite à Lavaur ? mais si...
Un numéro spécial de ce Mag vous dira un peu de toutes ces intrigues parisiennes qui impactent le vaurais.
Rendez-vous donc en septembre !!!
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