BELAIRGATE. La saisine du tribunal administratif... ? fatal !
Le temps a passé, presque trois mois après le vote (à l'aveugle) de la délibération !
Le maire est toujours à la recherche d'un réel projet, il a mobilisé tous ses contacts, alerté toutes ses connaissances, mais 5418 m²... ce n'est pas un petit bout d'immeuble.
En fait de réel projet, c'est un véritable fiasco !
Il a même lancé une enquête auprès des associations pour recueillir leurs besoins en janvier :
https://framaforms.org/formulaire-a-destination-des-associations-pour-le-projet-bel-air-1734705711.
D'aucuns parmi les conseillers s'étonnent que cela n'ait pas été un préalable !
Le résultat de cette enquête n'est pas encourageant, 5418 m², ce n'est pas rien !
J'ai été interrogé : "232 places de parking", "mais pour qui" ? "Pour quoi faire" ?
C'était la jauge pour l'ancienne polyclinique !
Il nous a été confié que la "desserte par Isatis n'est pas judicieuse en prenant en compte les horaires et la fréquence", que la profusion de places de parking sont "une incitation à l'usage de son véhicule" et que, selon toute vraisemblance, elles seront très peu occupées !
Des bornes de recharge ? "Mais pour qui" ? "Quelles conditions" ? La commune peut-elle faire des bornes payantes ?
Les attributions se heurtent à la difficulté de se tenir loin du centre ville.
Certes les services municipaux subiront le déménagement , ils n'auront pas leur mot à dire car ce n'est pas le management déployé. Il faudra organiser un covoiturage... notamment pour le repas du midi, ou un bus gratuit spécial Bel Air ?
Le préjudice pour le petit commerce du centre-ville est évident.
D'autant que pour occuper 5418 m² ce sont tous les services de la mairie qui vont devoir déménager ! Que fera-t-on de la mairie !
Que fera-t-on de l'immeuble occupé actuellement par ESL, puisqu'au dernier conseil il semblerait que le déménagement soit toujours à l'étude ?
Alors face à ce projet à définir, il n'y a pas d'autre alternative, pour les citoyens responsables et soucieux du bon usage des deniers publics, que de saisir le juge administratif au motif que l'opportunité évoquée par le maire n'est pas démontrée et que les conseillers n'ont pas été saisis réglementairement.
La saisine est déposée le 17 février, premier pas, en l'état du dossier, vers une annulation de la vente.
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