Lavaur, décadence consentie et grandeur à venir.
Depuis plus de trente maintenant, Lavaur est en proie à une décadence qui ne fait que s'accentuer au fil des budgets et des actions improvisées du maire.
Nous avons le droit à notre grandeur aussi !
Si historiquement la grandeur précède la décadence, ne la répétons pas ! Devant les faits abracadabrantesques qui sont le quotidien de notre cité, inversons le cours de l'histoire.
La tâche est rude !
La décadence trouve son anonymat dans la profusion d'événements festifs qui masquent la réalité en créant une torpeur indigne d'une démocratie.
A Lavaur les conseillers sont aux ordres. Parfois, ils vantent cette décadence.
La dernière réunion du conseil municipal en est le témoin.
Jeune conseiller, enfin nouveau venu dans le camp du maire, un conseiller tout juste installé vante le bien vivre à Lavaur, prétend qu'il ne faut pas exagérer les situations...
N'y a-t-il pas à craindre pour l'avenir quand le maire franchit toutes les limites du raisonnable, de l'absolument aberrant, de l'absurde, de l'insensé en hypothéquant le devenir de la commune par des emprunts déraisonnables, irréfléchis ?
Ou bien n'a-t-il pas eu le temps de prendre la mesure de la démesure ? Pourtant l'exposé du maire dans sa lecture du Recueil d'Objectifs Bidons est éclairant sur l'inconsistance du rapport, sur la désinvolture avec laquelle le maire présente l'avenir, la versatilité, la précarité de ses programmes non chiffrés.
Un autre conseiller, adjoint de son état, monte également au créneau. Cependant il bien placé pour dénoncé l'insécurité des déplacements dans la ville, particulièrement pour les citoyens victimes d'un handicap. Ce n'est pas la balade devant la mairie qu'il a effectuée il y a quelque temps, qui peut obérer le laxisme ambiant pour ce qui touche aux aménagements dédiés à ceux qui ont des difficultés pour se déplacer. D'ailleurs, souvent demandeurs d'activités, ils vont être de surcroît pénalisés si Bel Air peut, un jour, accueillir des associations... c'est excentré, pas sécurisé...
Enfin pour faire bonne mesure, une adjointe, propose du "passé faire table rase" ! Oublier les errances d'hier du maire notamment celle du cinéma, pour se consacrer sans doute à celles... d'aujourd'hui !
C'est de ce brouillard savamment organisé dont il faut s'extraire !
La tâche est rude ! Je sais je l'ai déjà dit, mais c'est tellement vrai : elle est rude, terrible.
Les enjeux forts pour enfin connaitre la grandeur.
Dans un monde où le changement climatique est une réalité journalière, où l'impact sur le quotidien est prégnant, dans une cité où le mode de gestion est l'emprunt, le secret, l'autoritarisme, le chemin est long, abrupt, chaotique, semé d'embuches pour espérer apercevoir le bout du tunnel dans lequel le maire nous a conduit.
La grandeur sera la récompense de la résilience.
La bataille contre l'obscurantisme ne sera perdue que si on ne la livre pas.
Adaptabilité, résistance, persévérance et ténacité autant de valeurs inconnues de Carayon qui pourraient changer Lavaur.
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