Le niveau ZERO de la démocratie
La réunion qui a examiné le rapport d'orientation budgétaire est une injure à la démocratie.
Le maire s'est dépassé pour le plus grand préjudice de l'intérêt général, du citoyen. Une honte !
Une honte qui a oscillé entre mensonges, persiflages, ironie et aussi une fuite du maire devant ses responsabilités et de ses acolytes, adjoints de tout poil peu enclins à l'autocritique et arcboutés sur des postures détestables n'ayant qu'un objectif : plaire au maire.
Le contenu du rapport d'orientation budgétaire est d'une rare médiocrité, un assemblage pas toujours heureux des précédents, il n'exprime pas la volonté de dire ce qui va être fait, comment et avec quoi. C'est tout sottement une phase budgétaire réalisée parce qu'elle est obligatoire.
Il n'y a pas eu de débat. Après la lecture du rapport, l'opposition, par Lavaur Citoyenne (LC), a fait une analyse intéressante du torchon présenté par le maire.
Elle mis en évidence les dysfonctionnements, les nombreuses insuffisances et a posé les questions évidentes sur un nombre de points cruciaux affectant le devenir de la commune.
il est inutile de les reprendre, le maire n'a répondu à rien, faisant pirouettes sur pirouettes, accusant, vilipendant l'opposition, mais ne se positionnant jamais comme il devrait, être un maire responsable et communiquant.
Il a triché depuis des décennies sur l'exercice de la démocratie, acculant l'opposition à agir en lanceur d'alerte. Il n'a jamais ouvert de débat, sûr de sa majorité dont les membres font assaut de génuflexions pour plaire au monarque.
Ainsi un conseiller a osé louer la mobilité, criant au scandale du pessimisme de LC, surprenant ou alors c'est un conseiller qui ne se déplace pas dans Lavaur !
Un autre valide un optimisme qui serait de mise, sans doute n'a-t-il pas lu le rapport !
Une adjointe, déléguée au patrimoine et à la culture, prône l'abandon des remises sur le bureau des errances malheureuses du maire, le cinéma... faut-il oublier les tribulations pour se satisfaire de celui qui va bientôt être inauguré (bon... je reste prudent parce que les délais chez Carayon sont ce qu'ils sont !). Non il ne faut pas oublier car c'est un mode de gestion.
Il y a eu le cinéma, mais aussi les berges de l'Agout, le centre aquatique dont l’achat du terrain reste une aberration, il a aussi cette maison des associations dont on ne connait que les hypothèses d'implantation et de gestion bien changeantes ou toujours inconnues, la maison sports santé, également jamais définitivement ancrée,
Non, il ne faut rien oublier.
Carayon a décidé qu'il ferait la sourde oreille à toutes les demandes, sa réaction est d'accuser des pires mots ses contradicteurs.
Pourtant il a eu cet éclair de lucidité suite à une intervention de LC : "je suis un peu juriste" .
C'est un peu excessif ou alors il est très peu juriste, très très peu !
S'il l'était, il saurait que le silence opposé aux demandes est un refus et à ce titre expose la commune à des recours.
Ainsi contrainte, l'opposition qu'elle siège ou pas, se voit dans l'obligation de judiciariser ses actions pour que le droit soit enfin appliqué.
Le droit... qui est décrié par le maire quand un jugement ne lui convient pas !
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