Truquer pour tromper.

Les dernières réunions du conseil municipal de Lavaur sont dans cette dynamique où vérité et démocratie font un ménage explosif avec les déclarations et documents officiels imposés par le maire.

A la manœuvre des manipulations, il a perçu que sa parole n'est plus parole d'évangile malgré les nombreux travaux qu'il a consenti à Saint Alain.

Il a bien réalisé qu'il devait asseoir ses fantaisistes affirmations sur des socles incontestables pour retrouver un semblent de crédibilité, crédibilité sérieusement écornée par ses erreurs de gestion qu'il enfile comme des perles sur le collier de ses impérities.
Or, les socles incontestables, qui viendraient appuyer ses gloubi-boulga de plus en plus indigestes, cela n'existe pas.
Tout se ligue contre lui, les chiffres, les événements aussi.

L'opposition aussi le contrarie, qu'elle soit élue ou de la rue, la pertinence de ses mises en cause, ont conduit notre édile a mener des attaques contre ceux qui veulent la démocratie, la gestion prévisionnelle pour le respect de l'environnement, le respect du citoyen et la préservation des deniers publics.

Alors, il fait appel à la Chambre Régionale des Comptes pour tenter la validation de ses inconséquences financières à travers un rapport qui juge que la dette qui s'élevait à 27 M€ en 2020 était maîtrisée mais élevée.
Elle sera supérieure à 27 M€ en 2024, 28 même si on intègre le million non budgété, il a perdu toute maîtrise !
Malice ? Il se garde bien de dire la date de l'expertise de la CRC : période de 2014 à 2020 !
Ni le montant de la dette !
Ni non plus, et c'est pourtant essentiel, que la dette était acceptable que parce qu'elle correspondait à un effort en direction du patrimoine historique (comme l'a constaté la CRC).
Bel Air c'est véritablement une autre histoire, inacceptable... qui n'a d'historique que la démesure !

L'information est truquée, il retient un mot - maîtrisé- le sort de son contexte et s'agite autour de ce contre sens. 

Masquer par un mensonge, par omission, l'explosion d'une dette pour une acquisition à tout le moins inutile et évidemment disproportionnée en regard des besoins.

C'est une grave faute de gestion qui va hypothéquer les finances communales pour de nombreuses années.

Ce sont les process que développe Carayon à travers notamment ses interventions sur la page Facebook de la ville de Lavaur.

Sa dernière en date, pour se féliciter de la transformation du logement du gardien en bureau du club de foot...
C'est bien mieux qu'un local à Bel Air, mais alors l'ancienne polyclinique ce sera pour soigner ses errances  à travers un électorat déjà acquis à sa cause par le biais de subventions annuelles distribuées sans compter et sans règles.

Il en va de même pour le PLU. Il claironne que le commissaire enquêteur a donné un avis favorable... alors que cet avis est assorti d'une réserve essentielle qui, à défaut d'être levée, rendra l'avis défavorable.

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