Il ne manque que la parole aux chiens, à certains il manque la muselière !

 Les questions écrites présentées lors du conseil municipal du 28 juin dernier par Lavaur Citoyenne sont, concernant la problématique de l'industrie agroalimentaire, consternantes, pitoyables, affligeantes ! 

Il est évident que, s'ils rajeunissaient d'une heure à chaque fois qu'ils disent une sottise, ils pourraient faire un selfie avec Jules César !

La problématique est pourtant d'une rare simplicité ! 

Elle est la résultante d'événements graves et répétés concernant les pratiques de la SCEA Domaine de Fontorbe.

La mission que s'était donnée Lavaur Citoyenne, à travers ses engagements lors de tables rondes, avait pour but d'alerter la commune et de faire approuver la pose d'anémomètre.

Échecs.

Celui de la pose d'anémomètre n'est pas surprenant, car tout projet porté par un autre que le maire lui-même est voué à l'échec.

Mais celui de l'information est lamentable et se pose alors, la question de la conviction de Lavaur Citoyenne sur ce dossier particulièrement sensible.
A travers la question écrite - que nous regarderons plus loin - il était facile de faire un bref historique de la situation et de conclure sur la proposition d'une motion puis de présenter l'appel aux dons des association coproductrices du film "On nous enfume" afin de faire face aux frais d'avocats face à l'assignation de la SCEA Domaine de Fontorbe.
Il est facile d'imaginer que le maire aurait repoussé véhémentement tout ceci, mais il y aurait eu l’opportunité d'alerter les citoyens par une juste pétition retraçant la position du maire, des conseillers municipaux. Et quand le temps serait venu, de demander des comptes à ceux qui n'ont rien fait.

Non, ils sont restés "entre soi" et la question écrite n'est qu'un charabia, un amoncellement de stupidités.
Un gloubi-boulga que n'aurait pas renié Casimir !

Non, la mise en place d'anémomètres n'est pas destinée à détecter la légalité des épandages de produits phytopharmaceutiques !
Le propos est stupide, il est de surcroit vide sens ! Que veut dire leur expression détecter la légalité des épandages ?
Un anémomètre a une fonction bien précise : mesurer la vitesse du vent. Dans le cadre des épandages il est le témoin de la faisabilité d'un épandage en fonction de la météo.
Juste cela, rien que cela !
Comment Lavaur Citoyenne peut-elle ignorer cette fonction, elle qui avait assisté à certaines tables rondes et qui avait pris timidement l'engagement de convaincre le maire de procéder à l'installation...

Elle a échoué, lamentablement mais cela était prévisible car aucun argument intelligent n'avait été déployé pour convaincre le maire.

Non, le maire n'est pas un acteur essentiel de l'action en santé environnementale !
La santé environnementale comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement.

 Il est, par contre, le garant de la sécurité et de la santé de ses administrés.
Aussi, au lieu de se gargariser avec des concepts qu'elle ne maîtrise pas, Lavaur Citoyenne devrait se retrancher derrière des évidences, des faits : et celui qui nous intéresse est bien le refus de poser des anémomètres pour contrôler la vitesse du vent !

Lavaur Citoyenne a trois interrogations...
Elles sont le témoin qu'elle n'a décidément rien compris et qu'assister à des réunions ne sert strictement à rien quand l'incompréhension est au rendez-vous de la participation !

La première est un monument de stupidité :

- Puisqu'il faut des appareils agréés par l’État, pourquoi ne demanderiez-vous pas à la préfecture de faire installer ces appareils ? ...
La logique déployée est obscure, ainsi donc la préfecture va aussi faire installer la vidéoprotection (bien sûr, car elle doit aussi être agréée... etc !). En application de quel texte ? Par qui, pourquoi, comment, quel financement, quel acte administratif le permettra ?

La seconde montre à l'envi que Lavaur Citoyenne n'écoute pas et dit n'importe quoi !
Le maire l'a dit, il ne veut pas ! Il s'appuie, malicieusement, sur un courrier de l'autorité administrative pour repousser cette installation !
Interroger le maire sur sa connaissance des missions des agents de l'OFB (dont l'assermentation ne date pas d'aujourd'hui) est ridicule !
Les anémomètres sont les outils de la flagrance d'où l’insistance des associations pour leurs poses, contrairement aux bruissements des feuilles qui sont bien à ranger dans le cadre de la présomption de preuves et constituent des indices qui permettront au procureur de poursuivre ou pas, de saisir le juge ou pas !

La troisième est surprenante, à la relecture des PV des réunions du conseil municipal, aucune délibération ne mentionne l'achat d'un anémomètre, c'est exactement le contraire que l'on peut y trouver ! Certes l'adjointe à l'environnement l'a évoqué (timidement et de façon évasive "je ne vois pas pourquoi Lavaur ne le ferait pas"... Elle n'a pas vu, Carayon lui a expliqué sans doute).
Demander au maire de revoir son jugement - qui est en fait une décision pas un jugement ! - est donc une des sottises qui finalement devrait permettre à Lavaur Citoyenne de tenter un selfie avec Lucy !