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Affichage des articles du décembre, 2025

Elégance feutrée du passage en force !

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 Il est des journées où une commune se regarde dans le miroir de ses propres institutions, et où chacun, élu comme simple citoyen, se trouve sommé de répondre à une question simple et pourtant décisive : que faisons-nous de la démocratie dont nous nous réclamons ? Ce soir, à Lavaur, le Conseil municipal se réunit pour se prononcer sur un document qui engage l’avenir de notre cité pour des décennies : le Plan Local d’Urbanisme. Un document épais, complexe, remanié à la hâte, remis aux élus avec une célérité qui étonnerait même les sous-préfets les plus accommodants de jadis. Et pourtant, l’on attend des conseillers qu’en cinq jours ils aient tout lu, tout compris, tout intégré. Cinq jours pour embrasser d’un regard ce que l’administration et les bureaux d’études ont mis neuf mois à recoudre après les remarques du commissaire-enquêteur. Une gageure ? Non. Une habitude, presque une marque de fabrique. La majorité municipale en a fait son style : aller vite, passer outre, et s’éton...

Rêvons pour ce 15 décembre

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 L’opposition « Lavaur Citoyenne », dont l’art consommé de faire deux choses à la fois — écouter et ne rien comprendre — constitue désormais une signature stylistique, saura-t-elle mobiliser ses troupes pour le conseil du 15 décembre ? On peut en douter, mais accordons-leur, par pure charité républicaine, le bénéfice du rêve : celui d’une présence suffisamment fournie pour signifier que l’approbation du PLU n’est ni automatique ni indolore, et qu’un minimum de décence commanderait d’accorder du temps à ceux censés le voter. Ils sont 33 colistiers , du moins sur le papier. Une liste impressionnante, digne d’un roman de Balzac… si l’on y ajoutait l’ambition, le courage et le sens du dossier. Pour l’heure, cela tient davantage d’un inventaire à la Prévert : une poignée d’enthousiastes essoufflés, quelques abstentionnistes professionnels, et une collection d’ombres silencieuses qui semblent n’exister que pour remplir des cases. Imagine-t-on vraiment ces 33 figurants se frayer un che...

Brève de comptoir...

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En ce lundi, le PLU n’est pas seul au menu. Les associations, comme à l’habitude, recevront leur ration de subventions. À Lavaur, on a perfectionné un art rare : distribuer l’argent qu’on n’a pas, avec une générosité qu’on ne peut plus se permettre. Allez comprendre… ou plutôt non.

Ira, ira pas ?

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L’opposition « Lavaur Citoyenne »,  cette confrérie de l’écoute studieuse débouchant immanquablement sur l’incompréhension absolue, parviendra-t-elle enfin à mobiliser ne serait-ce qu’une poignée de ses soldats de papier pour le conseil du 15 décembre ? On en doute, mais rêvons : voir ces stratèges de salon sortir de leur hibernation civique pour manifester, par une présence massive (disons… une dizaine ?), que l’approbation du PLU n’est pas une formalité mais un enjeu majeur. Ils sont 33 colistiers , paraît-il. Une armée ! Une légion ! Une phalange quasi spartiate… si l’on excepte l’absence de discipline, de coordination et, détail, d’intérêt pour les dossiers. Imagine-t-on réellement ces 33 silhouettes se faucher des chaises pour écouter un débat qu’ils n’ont jamais cherché à comprendre ? Imagine-t-on même qu’ils sachent pourquoi ils seraient là ? Soyons sérieux deux secondes : S’ils viennent, ce sera par erreur de GPS ou parce qu’ils auront cru qu’on distribuait des chocola...

Ajoutons des chaises ? Ou pas

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 Il conviendrait, en ces heures décisives pour l’avenir de Lavaur, que l’opposition dite « Lavaur Citoyenne » se ressaisisse enfin et assume, ne serait-ce qu’un instant, le rôle qu’elle revendique avec tant d’emphase dans ses communiqués… et tant de discrétion dans les faits. Le conseil du 15 décembre , où l’on prétend faire approuver un PLU dont personne n’a eu le temps de mesurer la portée, devrait être pour elle l’occasion rêvée d’affirmer une présence, une vigilance, une dignité, tout ce que l’on attend d’une formation qui se présente comme une alternative crédible. Mais la crédibilité, hélas, exige davantage que la confortable posture du commentaire : elle réclame la constance, l’esprit, et parfois même le courage. Autant de vertus dont cette opposition s’affranchit avec un détachement presque aristocratique. Ils sont 33 colistiers , dit-on. Une armée en miniature, propre à impressionner les naïfs et à donner l’illusion d’un mouvement organisé. On en viendrait presque à imag...

Achetez local, qu'il dit !

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 “Achetez local… sauf quand c’est moi qui passe commande” Le maire, dans l’infatigable ballet qu’il mène sur sa page Facebook personnelle — devenue l’équivalent municipal d’un téléshopping politique — nous enjoint, exhorte, supplie presque : “Achetez local ! Consommez local ! Faites vivre nos commerces !” C’est beau comme du marketing de rue piétonne un samedi de décembre. C’est émouvant même, tant on sent derrière chaque syllabe la vibration d’un élu persuadé d’incarner la défense héroïque du commerce local… Las ! Le rideau tombe, la musique s’arrête, et l’on découvre, backstage, une réalité nettement moins poétique. Car pendant que le maire nous sermonne sur la vertu du panier vauréen, lui-même, au nom de la commune, achète… ailleurs. Très ailleurs. Pas “à 5 minutes à pied”. Pas “au commerçant que vous croisez tous les matins”. Non : au fournisseur qui n’a jamais mis un orteil grand'rue. Et la découverte est d’autant plus savoureuse qu’elle survient exactement au momen...

CAP ou pas CAP !

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Cette opposition « Lavaur Citoyenne », atteinte jusqu’à la moelle du syndrome de polychrone approximatif,  cette pathologie rare consistant à faire deux choses à la fois : écouter et… ne strictement rien comprendre, saura-t-elle seulement lever le petit doigt pour mobiliser ses troupes au conseil du 15 décembre ? Car enfin, c’est le moment : montrer que l’approbation du PLU n’est pas un automatisme, qu’un minimum de décence démocratique impose qu’on laisse aux conseillers le temps d’examiner un document aussi crucial. Un geste simple : être là, remplir la salle, donner un signal politique clair. 33 colistiers , paraît-il. Trente-trois ! De quoi remplir une nef, bloquer un couloir, ou au moins faire grincer deux ou trois chaises municipales. S’ils venaient tous, il faudrait même envisager de pousser les murs, réquisitionner les chaises empilées de la salle des fêtes, voire repartir chercher quelques tabourets dans Bel Air — ce serait enfin utile. Mais ne rêvons pas trop. La mobi...

PLU... Vite, vite !

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  “La procédure Carayon™ : ou l’art de gouverner sans débattre” Il y a des jours où l’on se dit que le mot procédure devrait être classé substance dangereuse lorsque le maire de Lavaur y appose sa signature. Une procédure signée Carayon™, c’est un peu comme un plat lyophilisé de cantine : fade, opaque, et surtout indigeste. Et pourtant, voilà qu’on nous sert, avec le sourire, l’“approbation du PLU” à la hâte, comme si tout cela n’était qu’une formalité bouclée entre deux inaugurations et une vidéo Facebook. De quoi être furax, évidemment. Mais la fureur tourne vite à la résignation lorsqu’on se rappelle que l’opposition, notre opposition municipale !, ne fera strictement rien. Elle baissera la tête, comme à son habitude. Ou elle fera semblant en posant des question et en ne comprenant pas les réponses. La colonne vertébrale d’une méduse, c’est du béton comparé à leur posture politique. Car cette histoire du PLU, on la connaît. On pourrait écrire un feuilleton : “La Procrastinat...

Deux pour une même gamelle

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  L’A69, ou quand majorité et opposition mangent dans la même gamelle L’A69, c’est cette autoroute qu’aucun citoyen n’a demandée, que le bon sens a refusée, que la loi a regardée d’un œil suspicieux… mais que tout le petit monde politique local s’est empressé de bénir. On ne sait pas si c’est un projet d’infrastructure ou un rite initiatique entre puissants. À l’origine, un rêve un peu fou de Pierre Fabre, aussitôt relayé par son protégé devenu maire, lequel semble considérer ce projet comme un héritage spirituel — à défaut d’être rationnel. Dans la foulée, le PS applaudit, Terlier aussi, lequel a la particularité d’être marié à une cadre supérieure de la Fondation Pierre Fabre. Pur hasard, évidemment. Personne ne parle jamais entre eux, personne ne trinque ensemble, personne ne s’échange des sourires complices autour d’un plateau de petits fours. Pas du tout. Pendant ce temps, le droit tente courageusement d’exister, brandissant des recours comme on brandit un chiffon fac...

Trois listes ? Confusion magistrale

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Nous sommes témoins médusés de ce cirque municipal dont nous sommes malgré nous les figurants permanents, permettez qu’en ce jour décisif, solennel, presque historique, je m’attarde, longuement, fastidieusement diront les esprits chagrins, sur les forces en présence pour nos prochaines élections vauréennes, ces élections dont dépend, répétons-le avec la majesté nécessaire, le sort, le destin, l’avenir, oui l’avenir de notre bonne cité, jadis prospère, désormais brinquebalée comme une carriole municipale descendue d’un col sans freins. Car trois listes , murmure-t-on dans les chaumières, frémissent et bruissent comme de jeunes pousses politiques dans le terreau aride de Lavaur. Trois ? Que nenni ! Car à les examiner avec la rigueur d’un percepteur zélé un jour de contrôle fiscal, il apparaît que deux seulement existent , et que la troisième n’est qu’une illusion d’optique, un mirage démocratique, une ombre portée de la majorité. La première : le bloc d’airain , celui que forment, d’un...

Le Maire face au Journalisme de Survie

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Le Maire face au Journalisme de Survie propos recueillis par le petit vauréen libéré en marge de la campagne électorale Journaliste : Monsieur le Maire, merci d’être venu. Première question simple : comment peut-on présenter un budget “sain” alors qu’il ressemble surtout à une lettre d’adieu de la trésorerie municipale ? Le Maire : Oh vous savez, la santé budgétaire, c’est comme la santé mentale : ça dépend beaucoup de l’interprétation. Certains voient un déficit. Moi, je vois un poids en moins. Le compte se vide, donc il s’allège. Voilà : un budget léger. Journaliste : Les habitants s’interrogent sur le projet immobilier à l'ancien hôtel de ville, comme ils s'interrogent sur le devenir des 5 000 m² de Bel Air.  Officiellement, ils n’existent pas. Officieusement, on aurait vu les plans, les promoteurs, et deux pelleteuses qui s’échauffent. Vous confirmez ? Le Maire : Pas du tout. Ce que vous appelez “pelleteuses” étaient… des installations artistiques. Une performance ...

MUNICIPALES - Lavaur

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Municipales : les lignes de force À Lavaur , la préparation des élections municipales commence à clarifier les forces en présence. Trois dynamiques se dessinent, trois logiques politiques qui, chacune à leur manière, diront beaucoup de l’avenir de la ville. Encore faut-il regarder ces candidatures non pas à travers leurs proclamations, mais à travers ce qu’elles représentent réellement. 1. La droite : continuité assumée, méthode inchangée Du côté de la droite locale, la question n’est plus tant de savoir quelle personne mènera la liste, mais qui portera la marque familiale. Le père ? Le fils ? Un représentant par procuration ? Les scénarios varient, mais la ligne reste la même. L’appartenance idéologique — parfois à la frontière de la droite extrême — n’est plus un sujet de débat. Le mode de gouvernance non plus : pouvoir centralisé, décisions verticales, communication omniprésente et gestion financière dont la dette constitue l’indicateur le plus parlant. À défaut de transparence, l...

L'aiguille dans la botte de foin

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C’est un nouvel exploit signé de l’opposition : réussir à brailler sur une poussière tout en trébuchant sur un rocher. Un vrai talent. Une marque de fabrique, même. Toute occupée à s’extasier sur la “méconnaissance abyssale” du maire à propos d’un taux de taxe inondation… dont l’impact pour le citoyen équivaut au prix d’un café en terrasse, notre opposition vigilante – mais myope – vient de laisser passer un élément autrement plus coûteux : Bel Air continue de siphonner tranquillement les finances communales , et le maire vient d’en rajouter une louche en intégrant le bazar dans les nouveaux équipements à entretenir (décision du 1/12/2025). Autrement dit : – l’opposition criait au scandale pour un centime – pendant qu’on lui glissait un lingot sous le nez. Un classique. Pendant que la cheffe de “Lavaur Citoyenne” s’acharne à commenter des postures, des intonations et des approximations dignes d’une analyse sémiologique de cour de récré, elle oublie simplement… son travail. Oui, ce...

Investissements, le programme attendu !

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  Investissements & entretien : reconstruire Lavaur, réellement Carayon va laisser des ruines administratives, budgétaires et matérielles. Il faudra réparer , avant même de construire . Les priorités ? Assainir les budgets , Entretenir ce qui existe (routes, équipements, écoles), Planifier des investissements réalistes , Arrêter les projets pharaoniques , Refonder la gestion du patrimoine (car aujourd’hui… c’est un musée des incohérences), Revitaliser la commune, son centre ville. Le futur exécutif devra fonctionner comme une équipe, pas comme une cour. Avec des pôles de compétence identifiés, dirigés par des gens qui savent — ou qui veulent apprendre. Avec un calendrier clair : – premier semestre : diagnostic réel, – second semestre : priorisation, – année suivante : premiers résultats visibles. Et surtout : être honnête avec la population . Parce que Lavaur ne sera pas sauvée par des incantations, mais par un projet robuste assumé collectivement.

Programme "La gauche construit l'avenir de Lavaur" !!!

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On l’attendait, ce fameux programme de « La gauche construit l’avenir de Lavaur » . Il vient d’apparaître,  tadam !,  dans une bulle Facebook de la cheffe de file de Lavaur Citoyenne . OBJECTIF ? Virer Carayon. Simple, efficace, un peu comme un plan de Zorglub … mais en moins structuré. Pour y parvenir, toutes les techniques sont mobilisées : 💥 l’attaque en piqué , 💬 la vanne de travers , 📣 le commentaire numérico-vindicatif . On se croirait dans un vieux Spirou où le méchant attaque avec un pistolet à bouchon. En conseil municipal, par contre… plus rien. Silence total. La cheffe a la répartie d’un moine trappiste qui aurait pris du Lexomil. Mais dès qu’il s’agit de Facebook, paf ! , elle surgit, prête à dégainer une plaisanterie plus raide qu’un gag de croque-mort un lundi matin. Surtout qu’elle tenait là une formidable occasion d’expliquer quelque chose d’utile : La taxe GEMAPI ! (taxe inondation) Rien que le nom évoque un personnage secondaire d’ Astérix ...

La cible est énorme, GAT TO la rate !

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Les investissements du maire selon GAT TO !  Il convient, avant de plonger dans l’abîme conceptuel auquel les écologistes, ce rameau turbulent et néanmoins flétri du groupuscule autoproclamé « La gauche construit l’avenir de Lavaur », nous invitent avec l’assurance tranquille des prophètes persuadés d’avoir lu dans le marc de café les Tables de la Loi municipales, de rappeler qu’ils s’ouvrent, eux, tels des missionnaires du bon goût démocratique, en déclarant d’un ton qui hésite entre la componction jésuite et la ferveur d’un professeur Montessori : « les citoyens ne sont pas des enfants qui attendent que des adultes dominants montrent le chemin ; nous ouvrons le dialogue où chacun a droit à la parole. Une autre idée de la démocratie. » Las ! Une autre idée de la démocratie, certes, mais pas la leur, puisque, le verbe haut et la morale en bandoulière, ils se comportent avec une telle vigueur tutélaire qu’on croirait assister non à l’émergence d’un débat collectif, mais à la récita...

Brainstorming, l'arme de guerre de LGCAL

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« Trois bulles qui partent dans trois directions opposées : enfin un logo honnête qui dit tout haut ce que leurs réunions murmurent tout bas. » Ah ! Cette affiche, quel monument involontaire, quelle fresque naïvement révélatrice ! À elle seule, elle mérite de figurer dans un futur musée de la communication municipale approximative. L’œil s’y pose, s’y perd, et découvre bientôt ce triptyque chromatique : trois bulles colorées, trois trajectoires divergentes, trois fugues simultanées. L’une grimpe vers le zénith, l’autre fuit vers l’occident, la troisième se carapate vers l’orient politique, une dispersion digne d’un régiment de réservistes surpris à l’aube par le clairon. Que dis-je ? Une dispersion ? Non : une illustration graphique, épique et définitive , de l’état réel de la coalition vauréenne d’opposition, cette confrérie de groupuscules microscopiques qui, depuis cinq ans, s’exercent à l’art délicat de s’accorder… en désaccord. En observant l’affiche, un détail saute immédiatement...

Le maire après la visite nous confie...

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INTERVIEW...  « Le maire, le préfet et l’éléphant dans le salon » Interview imaginée par "le petit vauréen libéré". - Monsieur le Maire, merci de nous accorder cet entretien malgré votre emploi du temps, qui semble aussi chargé qu’un dossier d’urbanisme à Lavaur. C’est normal. J’aime beaucoup parler de moi. Et quand je ne parle pas de moi, je m’écoute penser, ce qui revient à peu près au même. - Vous avez donc accueilli le préfet. Comment cela s’est-il passé ? Magnifiquement. Je lui ai présenté la ville comme un vendeur de voitures présente une Twingo de 1994 :  avec affection, conviction, et les doigts croisés dans le dos . Il a tout admiré : – les rues, dont certaines sont encore carrossables par temps sec, – les projets immobiliers, dont les promoteurs eux-mêmes ont oublié le plan, – et la dette, cette montagne discrète que l’on distingue seulement quand on se penche très fort ou quand on sait lire. - On murmure que le préfet n’est pas dupe. Ah mais les préfets...

Le préfet à Lavaur.

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  visite guidée dans le royaume du trompe-l’œil Invité par le maire, il a eu droit, comme tout haut fonctionnaire de passage, à la traditionnelle promenade hygiénique dans le décor soigneusement repeint pour l'occasion. Une visite protocolaire où l’on déroule plus de rubans que de vérités. Est-il dupe ? Certainement pas. Ces gens-là ne se déplacent jamais sans leurs fiches, leurs notes, leurs alertes budgétaires, et surtout leur revue de presse locale,  ce qui, à Lavaur, suffit à gâcher un café avant même qu’il ne soit tiède. Derrière la photo officielle, bien cadrée, bien propre, derrière l’article quasi hagiographique de la presse locale, toujours prompt à s'extasier quand on lui souffle la chanson, se cache l’autre réalité. Celle que tout le monde a en tête mais que personne n’a osé prononcer devant le préfet : – La dette astronomique qui ferait pâlir un comptable soviétique. – Les errances immobilières dignes d’une municipalité en perte de gravité. – La voirie abandonné...

Finances

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  Finances : sortir du rouge sans enfumer personne L’héritage financier laissé par Carayon ? Carmin, écarlate, rubicon… toutes les nuances violentes du rouge , pas de quoi être optimiste. La dette enfle, la trésorerie suffoque, les lignes de trésorerie sont mobilisées par défaut de fonds de roulement, et les investissements sont devenus des paris hasardeux. Sans parler de Bel Air, l’achat du siècle… pour l’assureur. Pour redresser Lavaur, il faudra : – mettre à plat les dépenses , – réduire la voilure sur les subventions , – réorganiser les services , – rétablir des priorités d’investissement , – et surtout dire la vérité aux citoyens : tout ne sera pas possible,  tout ne sera pas agréable,  tout ne sera pas rapide. Ce n’est pas ce qui fait rêver, mais c’est ce qui fait tenir debout une commune. Et certainement pas ce que propose la pseudo-opposition "la gauche construit l'avenir de Lavaur" portée par GAT TO : mélange de contre-vérités, d’incompréhensions financière...

L’Opposition fantôme, startup des échecs répétés

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  “L’Opposition fantôme, la startup nation des échecs répétés” Lavaur, théâtre municipal de l’absurde ordinaire. Il y a des bilans qu’on attend comme on attend la pluie en été : avec impatience, espoir, et, dans le cas présent… une déception à la hauteur du vide sidéral. Car en septembre dernier, Lavaur Citoyenne annonçait fièrement qu’il allait faire son bilan, bientôt , promis-juré-craché. Depuis, plus rien. Pas un mot. Pas un souffle. Même les fantômes font plus de bruit pendant les séances de spiritisme. Et pourtant, on aurait pu les aider, hein. Parce que pour faire le bilan, pas besoin de comité d’experts, d’audit financier ou de commission spéciale : il suffisait de rassembler les échecs. Un vrai travail d’archiviste — mais version bac à sable. ❌ Échec n°1 : l’écriture inclusive Ils voulaient l’imposer partout, même dans les noms de famille s’il avait fallu. Résultat : ils n’ont même pas réussi à se mettre d’accord sur la manière d’écrire “Vauréen·ne·s”. Pendant ce tem...

Campagne sur des ruines !

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 À l’approche de Noël, pendant que les guirlandes clignotent et que les listes aux municipales s’échauffent, une question simple se pose : que veut-on vraiment trouver dans la hotte du Père Noël municipal ? Des promesses que les finances exsangues rendent aussi crédibles qu’un renne en trottinette électrique ? Des critiques toutes faites, débitées sans la moindre idée derrière ? Certainement pas. Ce qui ne va pas à Lavaur, nul besoin d’un comité d’experts pour le découvrir : tout le monde le sait déjà . Les rapports de la CRC, les comptes administratifs, les pavés budgétaires… Tout y est. Alors que l’on nous épargne le sempiternel numéro de l’indigné du dimanche, celui que rejoue déjà le groupuscule d’opposition, clone fatigué de l’actuelle opposition fantôme. Ce qu’il faut, ce sont des actions réalistes , pas des récitations de slogans. Et pour agir, il existe des leviers. De vrais leviers, pas les manettes de plastique du maire qui se rêve capitaine d’un navire qu’il a lui...