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Affichage des articles du octobre, 2025

« La démocratie, c’est vivant ou ce n’est rien »

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La démocratie locale ne se décrète pas, elle se cultive. Et à Lavaur, il faut bien le dire, le terrain est en jachère depuis un certain temps. On confond souvent démocratie avec communication. Une page Facebook, quatre réunions publiques, et le tour est joué ! On s’écoute parler, on répond à trois commentaires indignés, on s’autocongratule, et surtout — on n’écoute personne. Voilà ce qu’on appelle aujourd’hui, dans certains cercles, « participation citoyenne ». Non, la vraie démocratie locale , c’est celle qui accepte le désaccord, qui l’organise même, pour en faire un moteur. C’est celle qui n’a pas peur de la contradiction ni des citoyens qui savent lire les délibérations du conseil municipal sans s’évanouir. Alors oui, il faut des structures actives, souples, accessibles . Des comités citoyens sur les grands enjeux de la ville : urbanisme, environnement, finances publiques, vie associative. Déconnectés de la structure règlementaire ils sont une courroie de transmission entre déc...

Démocratie, promouvons la !

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Le réveil vauréen (épisode 1) — Démocratie , cette espèce en voie de disparition Allons, chers Vauréens, secouons la poussière de nos certitudes et marchons d’un pas décidé sur le chemin du réveil. Laissons les critiques professionnels tourner dans leur moulin à paroles, pendant que nous, modestes citoyens, essayons encore de fabriquer un peu de bon sens avec les miettes de ce qu’il reste de la démocratie locale. Ah, la démocratie ! Ce mot qu’on prononce à Lavaur comme on éternue : à contrecœur et en s’excusant presque. Ni l’opposition, trop occupée à se battre pour savoir qui d’entre eux aura la plus belle indignation, ni le maire , allergique à toute remise en question depuis environ trois décennies, ne semblent vouloir la remettre à l’honneur. Et pourtant, il est temps. Non, la démocratie, ce n’est pas la kermesse participative où tout le monde « co- » tout : co-construit, co-rêve, co-écrit, co-critique. Le fameux « co » des nouveaux dévots du verbe creux. Un préfixe magique, pa...

Lavaur : la tambouille électorale est servie !

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  Sous les auspices d’une cuisine politicienne : chronique d’une indigestion annoncée À Lavaur , la campagne électorale commence dans les effluves d’une vieille soupe politicienne. Et comme toujours, l’épice du jour reste la même : le bashing Carayon . Une tambouille électorale indigeste À Lavaur, la campagne s’ouvre comme un vieux livre de recettes mal digéré. Un ragoût d’habitudes, une sauce brune de promesses, et surtout ce goût amer du “toujours pareil”. On veut faire plus, pas mieux et on se moque que ce soit plus mauvais ! On confond mouvement et progrès. Et le pire, c’est qu’on sert ce plat depuis trente ans, sans jamais changer le cuisinier. Droite, gauche : même menu, autre garniture Ici, la droite et l’extrême droite, c’est le mal absolu pour la gauche. La gauche et les écolos, c’est le très mal pour la droite. Résultat : tout le monde se regarde en chiens de faïence autour d’une table sans convives. Et la messe est dite avant même le bénédicité. Changer de pl...

Une arnaque ? Cela en a le goût !

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  Lavaur , son hôtel de ville ... ancien ! vétuste ! Inadapté ! Pas aux normes ! Les délibérations du mois de juin dernier (le 19 pour les puristes) votées A L'UNANIMITE donc avec les voix de l'opposition ont décidé : - la vente de l'ancien hôtel de ville, - la désaffectation et le déclassement d'une emprise publique devant l'immeuble. C'était il y a 4 mois, dont acte ! Avec force d'arguties peu juridiques, le GAT TO prétend que le déclassement permettant la vente doit être précédé d'une désaffectation. Pffffff ! Même pas vrai ! L' article 2141-2 du CG3P a consacré la possibilité, pour l'autorité compétente, d'opérer un déclassement anticipé. En effet cette procédure prévoit que " le déclassement d'un immeuble appartenant au domaine public des personnes publiques et affecté à un service public peut être prononcé dés que sa désaffectation a été décidée alors même que les nécessités du service public justifient que cette désaffectat...

Tempête dans un verre d'eau

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Les écolos bastidiens jouent les redresseurs de torts à Lavaur, façon Don Quichotte du Jacquemart. À force de s’agiter pour sauver des murs qu’ils ne fréquentent pas, qu'ils n'entretiennent pas et ne financent pas, ils finissent par bâtir le plus solide des châteaux… en papier administratif. Lavaur : les écolos de Labastide-Saint-Georges mènent la danse ! À Lavaur, on ne manque pas d’air — surtout quand il s’agit de souffler sur les braises d’un vieux bâtiment ! Quel remue-ménage pour rien ? Non, une finalité qu’il faut bien mettre en exergue : PRIVER LAVAUR D’UNE RESSOURCE IMPORTANTE (620 000 €) Mais après tout, “écolo” n’a jamais voulu dire “cohérent”, pour le bénéfice d'associations subventionnées qui ont une alternative plus sécuritaire. Pour cela, rien ne les arrête, pas même — et surtout pas — le ridicule dans lequel ils ont plongé la tête la première. Ces Bastidiens ont un seul objectif : que "l’ancien hôtel de ville reste dans le domaine public". Ce...

Il parle de Bel Air...

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Lavaur, une polyclinique pour des soins palliatifs du budget ! Le maire ferait mieux de poser le problème (et de le résoudre) plutôt que de jeter encore et encore de la poudre aux yeux ! Sur l’essentiel : le bâtiment date des années 1970. Il couvre plus de 5 400 m². Il a coûté… 4 050 000 € hors frais annexes. Il coûte… depuis le 1er octobre : taxes, entretien, assurances, à minima. Il coûtera… dès que les associations auront investi les lieux : chauffage, gardiennage, électricité, etc. Et tout cela s’ajoute au remboursement de l’emprunt et au paiement des intérêts. Naturellement un bâtiment de 50 ans n'est pas sans nécessiter des travaux de réhabilitation, et de grosses réparations... sauf à lui réserver le devenir de l'ancien hôtel de ville ! Historia iteratur ! Aujourd’hui, à dire du maire, deux associations de seniors et la MJC seraient en voie d’installation. Une pertinence imparable, quand on sait — et tout le monde le sait — que Bel Air est excentré, mal desservi par...

Dette et déficit un mariage contre nature

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Lavaur, capitale du grand écart budgétaire : entre dettes abyssales, routes en ruine et promesses en solde, la commune tente de faire tenir le château de cartes. Mais quand le maire joue au banquier et au magicien, c’est toujours le contribuable qui voit disparaître ses sous. C’est une équation impossible : dans un contexte de dette aggravée et de déficits béants — qu’ils soient routiers, immobiliers ou simplement intellectuels — il faudrait stabiliser les finances tout en sauvegardant le patrimoine. Un Everest budgétaire, ou plutôt, à Lavaur, un Himalaya d’imprévoyance. Et comme si la pente n’était pas déjà raide, s’ajoute toujours l’impérieuse nécessité d’assurer la sécurité des personnes et des biens. Autant dire que le maire et son équipe ont troqué la boussole contre un doigt mouillé séchant sous le souffle asthmatique de l'éolienne de l'opposition Jusqu’en septembre 2024, les emprunts prévus au budget sommeillaient sagement dans les tiroirs. Prudence ? Non : thésaurisatio...

Démenti : non, je ne suis plus des leurs !

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Accepter qu’un article soit illustré par un cliché sur lequel je figure, comme si je cautionne encore leurs propos, relève d’une rare malhonnêteté. Ce cliché date d’une époque où je participais à un projet écologique cohérent. Rien à voir avec le galimatias publié le 23 octobre 2025 ! C’est une violation pure et simple de mon droit à l’image , puisqu’on l’associe à des propos que je ne partage pas, que je dénonce même. Je ne suis plus adhérent aux “Écologistes Tarn Ouest” , ni d’ailleurs à aucune de leurs déclinaisons vert. Cette appropriation est insupportable : elle entretient la confusion et trompe les lecteurs, volontairement ou non. D’autant que leurs “analyses” tiennent plus du brouillard militant que de la vérité municipale : Les décisions qu’ils fustigent ont été prises par le conseil municipal , souvent à l’unanimité . Parler de manœuvres “en catimini”, c’est mentir. Ils parlent de “parking supprimé” : il s’agit en réalité de quelques places utilisées par les enseigna...

Tribun sur le déclin...

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Live à Lavaur : les “euh” de la République C’est devenu une habitude vauréenne : on se connecte, on écoute, on soupire. Le maire s’invite sur Facebook pour répondre aux questions des citoyens — et finit par répondre surtout à lui-même. Hier soir, dans un “live” censé rapprocher la mairie du peuple, c’est surtout la fatigue du pouvoir qui s’est invitée à l’écran. Reconnu jadis pour sa verve, son esprit d’à-propos et sa science du verbe, le maire de Lavaur m'est apparu fatigué comme un dossier Bel Air au bout de sa troisième commission. Le regard las, le ton hésitant, la langue pleine de “euh”, on sentait plus le gestionnaire débordé que le capitaine à la barre. Ce n’était pas le Carayon conquérant des grands soirs, celui qui, pendant trente ans, collectionnait les emprunts et les inaugurations comme d’autres les timbres. Non. C’était un maire en mode “bâton de vieillesse”, botteur en touche patenté, prompt à inventer une vérité pour justifier chaque abandon. L’ EHPAD ? “O...

Lavaur : la dette qui monte plus vite que les promesses

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On papote beaucoup dans les popotes de l’opposition. On touille, on mijote, on sert des petits slogans bien assaisonnés : « 30 ans, 30 millions de dettes ! » C’est croustillant, ça fait du bruit dans le micro, et ça dispense surtout de réfléchir. Sauf que voilà : un slogan, ce n’est pas un diagnostic, c’est un pansement verbal pour électeur distrait. Et le fameux “30 ans, 30 millions” relève plus du conte politique que du compte public. Le vrai menu du jour En 2023, Lavaur trône à la 69ᵉ place des 429 communes les plus endettées de sa catégorie pour cette étude nationale (5 000 à 20 000 habitants soit 1694 communes). Un beau classement pour une ville “bien gérée”, n’est-ce pas ? Et la cuvée 2024 promet encore mieux : la pente est ascendante, très ascendante, peut-être le podium ? Pendant ce temps, les voisines font une cure d’austérité avec un certain succès : Rabastens : –34 % de dette, ça respire. Castres : –10 %, pas mal pour une grande dont la gestion est dénoncée par la ...

Trente glorieuses, trente piteuses... et maintenant

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À Lavaur, la dette danse depuis trente ans au rythme d’une valse à trois temps : emprunter, dépenser, regretter. Le cadre général : du climat aux finances locales Les prochaines chroniques seront consacrées aux propositions — car si le dérèglement climatique est le décor mondial, c’est à chacun, à son échelle, de jouer sa partition. Les trente glorieuses ont enfanté la consommation, les trente piteuses en ont payé le prix, et les années qui viennent devront trouver un équilibre. Sinon, préparons-nous à vivre les trente douloureuses . Le petit confort égoïste n’est plus tenable, ni à l’échelle planétaire, ni à celle de notre bonne ville de Lavaur. Lavaur : trente ans de “toujours plus” Ici, le maire — mais aussi tout le conseil — a mené depuis trente ans une politique du “toujours plus”, jamais démentie. Les emprunts se sont empilés, les projets se sont succédé, et la polyclinique a achevé de révéler ce que tout le monde savait : la gestion “en bon père de famille” a laissé place à ...

Les méandres de la politique vaurééenne

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 Pour ce dimanche un jeu de labyrinthe pour retracer les errements politiques de Carayon, pas vraiment exhaustif mais résumer trente de gabegie en un seul labyrinthe, c'est mission impossible ! et la solution bien sûr !

Samedi, le jeu des 5 erreurs !

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 L'union de la gauche, à Lavaur, est une machine bien délicate à mettre en marche, des soubresauts parfois, des velléités d'action, mais finalement rien de bien pugnace ! Je lui propose donc un petit jeu pour les remettre dans le bain ! 

Jouons dans un méli mélo infernal

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 Un jeu à la mesure d'une opposition et d'une majorité qui s'exercent avec talent à brouiller les pistes mais se gardent bien de proposer une solution à une dette himalayenne. Un jeu réservé à ceux qui essaient d'y voir un peu plus clair et ce n'est pas gagné ! Je vous propose pour ce week-end, ce jeu de mots mêlés. Comme il se doit, il convient de retrouver les mots de la liste dans la grille. Ils peuvent être situés sur une ligne verticale, sur une ligne horizontale ou  bien en diagonale. Le sens de lecture n'est pas une référence dans ce jeu, les mots peuvent être lus de haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite ou bien de droite à gauche. Vous pourrez trouver des mots qui ne sont pas sur la liste également. C'est cadeau !  Une lettre peut appartenir à plusieurs mots ! A vos neurones ! La liste :  ABSTENTION, ABUS, ABUSIF, ADJOINT, APERO, AVIS, AVOIR, BELAIR, BIDON, BOBOS, CAMION, CHAFOUIN, CINEMA, CLAUZADES, COCASSE, CONSEILLER, CRC, CREDIT, DECISI...

A chafouin, chafouin et demi !

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 Lavaur ! Une cour de récréation format XXXXXL ! D’un côté les écolos agitent le chiffon vert, de l’autre le maire brandit la légitimité du pouvoir. Entre approximations, mensonges et calculs, la vie politique vauréenne déroule sa comédie préférée : celle du miroir aux électeurs. Il est désormais évident que la campagne électorale est lancée, mais sans candidats déclarés ! À Lavaur, ce sont finalement deux camps qui s’affrontent à distance, chacun jouant sa partition : les écolos, fers de lance d’une opposition brouillonne et illégitime, et le maire, vieux routier du verbe et du contre-feu médiatique. Les premiers multiplient les interventions dans un média local, organisent des “jeux” sur le marché et mêlent dans un même panier la vente d’un immeuble, un bout de parking, la circulation en ville et les finances communales. Le tout agrémenté de contrevérités et d’approximations juridiques, servies avec la ferveur d’un café du commerce. Le second, lui, répond avec une sincérité t...

Les écolos en marche vers la paralysie

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  Lavaur : la démocratie selon les écolos - l’art de compliquer le simple À Lavaur, on ne s’ennuie jamais : quand les écologistes ne comptent plus les places de parking et leurs alliés les camions, ils réinventent la démocratie  Dernière trouvaille en date : consulter les habitants avant chaque dépense municipale, histoire de transformer la mairie en forum citoyen permanent . Une idée rafraîchissante… si l’on aime les moulins à vent et les budgets à la bougie. Pendant que la ville cherche à se sortir d’un marasme financier digne d’un inventaire à la Prévert , certains préfèrent organiser des débats publics pour savoir s’il faut repeindre le lampadaire du square. Un article de presse en dit long sur leurs intentions À travers leur croisade contre la vente de l’ancien hôtel de ville, nos écologistes vauréens ne se contentent plus de contester : ils réinventent la démocratie municipale ! Et avec quel aplomb ! Les voilà qui proposent, très sérieusement : « la réduction de...

La photo qui infirme le propos ! Pétition arnaqueuse !

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Lavaur : l'ancien hôtel de ville , son parking et ses photos... La pétition  suggérée par des profs,  lancée par une "apolitique" et soutenue, initiée par le GAT Tarn Agout   ne manque pas de saveur  ! Les mises à jour se suivent et dénaturent les convictions de ceux qui ont signé avant la publication de modifications. Seront-ils informés ? Si ce n'est pas le cas, la centaine de signataires subit une escroquerie, une arnaque ! Certes cela n'a strictement aucune importance, la pétition ne s'adresse à personne. Cette vacuité devient une caractéristiques des actions contemporaines des écolos du vaurais qui s'enfoncent inexorablement dans un bashing Carayon stérile au lieu de s'intéresser à la gestion communale au moment où se dessine les orientations budgétaires pour 2026 .  Donc, les signataires ne savaient pas au moment de valider la "pétition/manifeste à personne" qu'il y avait un insoluble problème de prise de vue en plus du stationneme...

Lavaur : et si on rachetait la mairie à la mairie ?

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Et demain ? Après le bal des faux-cul, quand les projecteurs s’éteignent et que les esprits s’échauffent encore, il reste la piste de danse vide et la facture à payer. Car à Lavaur, on sait faire les mêmes pas depuis trente ans : indignation, polémique, pétition… et immobilisme. Alors oui, à force de voir s’agiter les uns et les autres - le maire dans ses justifications, les écolos dans leurs incantations, les riverains dans leurs lamentations, une opposition dans son inertie, je me suis dit qu’il était peut-être temps de changer de musique . Puisqu’on ne peut ni vendre sans drame, ni garder sans dette, essayons autre chose : acheter pour sauver. Une idée un peu folle ? Peut-être. Mais après tout, à Lavaur, la folie est souvent la seule méthode qui marche ! Je ne peux pas, comme un écolo désabusé, rester le bec dans l’eau à regarder tournoyer les piranhas de tous bords autour du bassin municipal. À force de critiquer, il faut bien proposer. Alors cherchons l’idée qui réconcilierait...

Lavaur : le bashing et la charte de Munich oubliée

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Suite de  NON je ne signerai pas !  ,  Le bal des faux-cul !  ,   Lavaur, la danse des écologistes !   Faire du Bashing Carayon  est devenu un sport local pour les écolos du Vaurais - pardon, du Tarn-Agout - qui le pratiquent avec un certain succès. Mais comme pour toute discipline, il arrive un moment où le menu devient un peu… avarié donc indigeste. Être relayé par les médias n’est pas, rappelons-le, un gage de véracité. Ce n'est pas parce que c'est écrit dans le journal que c'est vrai ! Relisons donc cet article : Étonnant, tout de même, que le journaliste auteur de l’article n’ait pas eu la même curiosité. La charte de Munich - celle qui prône la vérification des faits - semble décidément bien lointaine. À moins qu’un démenti ou une “mise à jour” soit déjà en route... Et puis il ne fait que rapporter des propos ! Soyons un rien indulgent, quoique... un journaliste de " La Dépêche du midi " était présent lors des deux conseils qui se sont réun...

Lavaur, la danse des écologistes !

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Suite de  NON je ne signerai pas !  et  Le bal des faux-cul ! Lavaur : l’ancien hôtel de ville, le parking des profs et la danse des écologistes Vendre ou ne pas vendre ? Telle est la question. Un dilemme shakespearien sur fond de budget en ruine, de dettes himalayennes et des infrastructures qui se fissurent comme la patience des contribuables. Avant d’aller plus loin, balayons d’un revers de main les lubies vertes et autres errances poétiques proposées par nos amis écologistes - on parle ici de réalité, pas de jardin partagé sur PowerPoint. Et que dire de ces signataires venus des villages alentour, qui apposent leur nom au bas d’une pétition dont on ne sait ni à qui elle s’adresse ni pourquoi elle existe, sinon par réflexe militant ou solidarité pavlovienne. Pendant ce temps, à Lavaur, chacun cherche son angle d’indignation. Les uns s’émeuvent du déplacement d’une stèle commémorative, d’autres pleurent la vue sur la cathédrale, et les derniers comptent fébrilement ...